Me voilà de retour. Non, ne m’applaudissez pas, vraiment, ça me gène, je ne mérite pas.
Une fois n’est pas coutume, je vais commencer par des excuses: A mes quelques lecteurs fidèles, pétris de mauvais esprit et animés (comme moi) par la volonté de nuire. Je vous ai fait faux bond pendant presque deux mois, je vous ai abandonnés au bord de la route comme de vulgaires caniches abricots en fin de vie. Pardon.
Je reviens de vacances, j’ai été à Montreal, puis New York, puis LA. C’était mortellissime, je suis trop trsite d’être rentré, je veux trop vivre à New York et en plus j’ai trop la tête au fin fond du rectum, rapport-au-jet-lag-t-as-vu-comment j-me-la-raconte-trop. (beaucoup trop de « trop » dans cette phrase, mais ça va hein, faites pas chier)(sinon j’me re-casse au Canada)
Montreal d’abord, c’est une ville super sympa, où la qualité de vie est exceptionnelle, la vie artistique hyper développée et les gens absolument adorables. Oui. Malgré leur accent. Mais puisque vous n’êtes pas là pour que je dise du bien de quoi que ce soit, j’ai quand même quelques petites saloperies à déballer:
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Les distributeurs automatiques de billets prennent soit les Mastercards soit les Visas. Pas les deux. Jamais. Ajoutez à ça le fait qu’il y a en moyenne un ATM tous les dix ou quinze blocks… Eh ben on en est vite rendu à se taper un treck de deux heures pour retirer quelques maudzits dzollars. (merde, je m’étais promis de pas faire de blagues sur l’accent québecois)
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Ils se targuent de parler le vrai français, avec pas d’anglicismes du tout dedans. Pourtant, ils utilisent constamment des expressions anglaises traduites mot à mot. Comme: « prendre une sieste », « véhicule récréatif » (pour camping car) ou encore « tomber en amour » pour tomber amoureux, trop mignon! A côté de ça, ils refusent catégoriquement d’utiliser des mots anglais que le reste du monde (même les pays où on ne sait pas dire « où sont les toilettes » en anglais, genre la Chine) a adopté dans son langage courant, comme « shopping » ou « parking ». Nan, les québécois, eux, ils « magasinent » (!!?) eh ouais mon p’tit pote!
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C’est des putains de bisounours!!! Ils sont trop gentils, ils recyclent, ils ne pensent de mal de personne, leurs autoroutes sont limitées à 100km/h (oui, oui, leurs autoroutes), ils se disent bonjour dans la rue et quand tu les remercies ils te répondent « ça fait plaisiiiir! »… Merde quoi, je dois être beaucoup trop français parisien pour ce pays. Je pense qu’à la longue ça me manquerait les gens qui font la gueule dans le métro et les commerçants désagréables.
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Ah oui, ma dernière phrase me fait penser à un truc: Métro – Montréal. Pffouhahaha, la bonne blague!
Voilà, c’est à peu près tout ce que je retrouve à dire sur Montreal et les québecois. Et je me suis creusé la tête pour vous donner du biscuit, parce que c’est pas évident de leur trouver des poux sur la tête. D’autant plus que je m’étais fixé de ne parler ni de la poutine (prononcer « p’tsine » si vous voulez faire couleur locale), ni de leur accent qui fait rire (fail un peu, ouais, je sais…).
A bientôt pour NYC et LA (avec un bonus stage à Vegas, et là y a du lourd!)
psdm: vous trouvez pas que les ongles ça pousse vraiment beaucoup trop vite? sérieux, ça sert à quoi des ongles? (surtout que les mecs ne s’en servent même pas pour y faire des french manucures)(voilà voilà, j’ai « justifié » mon jeu de mots à trois sous du titre…)