Si vous habitez une grande ville, vous en croisez forcément tous les week ends, ces connards alcoolisés qui urinent dans la rue, contre une poubelle, un poteau électrique, un scooter, un chat…
Alors non seulement, c’est une bonne preuve qu’une civilisation peut exister depuis plus de 4000 ans sans que les mâles perdent leurs instincts les plus vils, mais en plus ça prouve bien que l’homme se fout complètement de son prochain, de son voisin, de son inconnu qui passe derrière lui alors qu’il a le zgeg au vent et qu’il écrit son nom sur un carton qui sert probablement de maison à un pauvre clodo qui n’a rien demandé (à part une petite pièce, s’il vous plaît mesdames messieurs, pour rester propre…) et qui ne mérite pas ça, il en chie déjà assez comme ça le pauvre!
J’ai parfois honte d’être un humain de sexe mâle.
Parce que pisser à la sauvage dans la nature, en pleine cambrousse, dans la nuit la plus profonde… passe encore, c’est la nature, y a personne, ça ne nuit pas.
Mais en ville, putain d’bordel de merde d’enfant d’putain borgne! (ça va, on comprend là que ça me fâche tout rouge?!) Bon, j’habite dans un quartier où il y a plein de bars, du coup recrudescence de connards avec la bite à l’air le week end. Mais bon dieu, on est pas des porcs! Comment elles font les filles, hein? Eh beh elles se retiennent jusqu’au prochain bar tiens! Elles font la queue aux toilettes! C’est pas compliqué! Effectivement, ça demande juste un peu de patience et de volonté… Vous savez, le genre de vertus qui nous différencient des animaux…
Mais non, ils préfèrent repeindre les murs parisiens de leur urine aux relents de bière et de kebab salade-tomate-oignon-sauce-blanche, comme si personne n’habitait là, comme s’ils passaient leur samedi soir sur le bord d’une départementale de l’Indre-et-Loire. N’hésitant pas à se soulager sur des portes d’immeubles ou des scooters, comme si ça n’appartenait à personne! « Rien à foutre, c’est pas chez moi, je peux y aller. » Est-ce que chez toi tu pisses dans tes rideaux? …. Non, hein?! Connard va! Tiens, la prochaine fois que je tombe sur un mec en train de pisser à l’arrache dans la rue, je sympathise avec lui, je lui paie des coups et à la fin je le suis chez lui, je monte prendre un dernier verre entre potes et dès qu’il a le dos tourné, je vais chier dans ses draps!
Enfin, voilà, vous avez compris… Je n’aime pas trop trop cette manie de pisser n’importe où.