MORT AUX CONS

les chroniques de la mauvaise humeur

Archive for décembre 2009

Glory hall!

Posted by Kuhn sur décembre 29, 2009

Par curiosité j’ai tapé « mort aux cons » dans Google. Ô joie, ô ravissement, ô bon sang de bon dieu de merde: je suis premier!!!! \o/

Depuis le début, Carl Aderhold me volait la vedette avec son roman éponyme (qui est assez marrant, je vous le recommande, bien sûr!) mais ça y est, j’ai enfin la suprématie!!! (j’suis trop une re-sta!)

Alors, je tiens à remercier mes parents, sans qui je ne serais pas là aujourd’hui, mon frère (pour cette vanne notamment) et surtout vous, public et lecteurs. Car c’est finalement vous qui faites le succès de Mort aux Cons. Allez, je vous laisse, toute cette guimauve et cette auto-satisfaction extatique me donnent la nausée.

psti: toi aussi tu aimes #mescouillessurtonnez ?

update: Oui bon, on me fait signe en régie que visiblement, Google est farceur et que j’ocille entre la première et la deuxième place. (donc c’est plus trop trop la peine de me le signaler dans les commentaires) En vous remerciant bonsoir.

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En décembre 1999

Posted by Kuhn sur décembre 23, 2009

Nous étions à l’aube d’un nouveau millénaire, les médias nous bassinaient avec le bug de l’an 2000, internet était encore en 56k et faisait des bruits de soucoupe volante dans les films des années 60. Et on se disait tous un peu que ce serait trop cool dans les années 2000…

J’étais encore en  terminale L option théâtre (oui, j’ai redoublé deux fois, bon ça va!). J’habitais en province banlieue dans une ville dont le nom rime avec moisir, connue des parisiens pour son magasin de meubles suédois avec parcours imposé et notice d’instruction à la clarté toute relative. J’étais un des seuls de mon crew à avoir le permis, mes parents me prêtaient parfois leur Fiat Punto, donc j’étais le connard de service qui emmène et surtout ramène tous ses potes en soirée, à faire des arrêts-vomi dans les champs… les soirées du style je-suis-le-seul-à-pas-être-pinté-alors-que-tous-mes-potes-sont-torchon/chiffon/carpette, c’était vraiment supayr! J’avais arrêté définitivement de fumer des ouinjs depuis quelques mois et mes potes en étaient restés à (lire avec la voix en fin de mue): « t’es die, toi? non moi j’suis pas die..!! mhfrrrfrrfrr, ho ho ho, non non, j’suis pas die, c’est toi qu’est die… fuhfuh fuh, trop mort de rire…!! vas-y laisse moi la place sur le banc, tu squattes depuis d’t’à l’heure » ouais, la banlieue quoi…

J’étais semi-puceau, j’avais une confiance en moi qui avoisinait celle d’Edouardo, faut dire que j’étais Grunge (je m’habillais trois tailles au dessus de la mienne) et que j’avais les cheveux longs/filasses jusqu’à la moitié du dos. Je crois que j’étais assez marrant et que j’avais en fait mon petit succès (ce que j’ai découvert bien plus tard, grâce à facebook, notamment) mais je trouvais que la déprime et le malheur c’était beaucoup plus sexy et romanesque. D’ailleurs j’écrivais des chansons de rock’n’roll triste depuis quelques années déjà, en 99 j’en étais à me prendre un peu pour un poète maudit à la Jim Morrison. D’ailleurs, l’été d’après je suis allé à San Francisco, c’était mon premier contact avec les States et j’ai kiffé ma race. Je vivais un amour impossible et déchirant avec la prom queen de mon lycée, celle dont tous les mecs étaient amoureux mais que moi j’aimais encore plus fort, à chanter des chansons tristes sous la pluie battante pour ses beaux yeux! (j’aurais dû le déposer à la SACD, j’aurais fait fortune en portant plainte contre Jena Lee)

Pour le réveillon du nouvel an 2000, qui aurait du être une grosse tuerie, on s’attendait tous à un truc de ouf malade, hein?! Eh ben de mon côté, c’était dans la maison des parents d’un des mecs de mon quartier, y avait beaucoup de shit, pas mal de vodka, quelques bouteilles de champagne et très peu de meufs. (à part les moches qui écoutent Bob Marley ou Oasis (ou les deux) et qui sont toujours là alors qu’on ne les invite que pour appâter les bonnes) Le premier vomi de l’an 2000 est arrivé à minuit, 8 secondes et 30 centièmes. Mon meilleur ami de l’époque a dormi dans sa voiture entre 1h22 et 5h49 avec System of a Down à fond et en boucle sur son auto radio, vidant intégralement sa batterie. Ouais, je ne te le fais pas dire, c’était la grosse grosse lose…

Dix ans plus tard, je réalise mon évolution et à quel point je ne suis presque plus du tout la même personne. Je me rends compte du chemin parcouru et des choses que j’ai réalisées et dont je suis fier. J’ai une forte tendance à me lamenter et à ne jamais être satisfait de ma situation, mais quand je regarde dans le rétroviseur, je me rends compte que par rapport à il y a dix piges, je n’ai vraiment pas trop trop à me plaindre.

Bon, je ne sais pas si ils vont me suivre, mais j’invite des gens dont j’aime bien bien les blogs à se livrer au même exercice que moi: Allez Navo, Simone, Ahmed, Odieux Connard, Juliette, Navie, Klaims, Nora, Boulet (on est fous!), Antoine, Steph et Coline; régalez nous en nous disant à quoi ressemblait votre vie à l’époque et vos anecdotes du mois de Décembre 1999!! Il paraît que ça a un nom de faire ça, mais comme je suis trop un électron libre et que je déborde d’originalité, je n’appellerais pas ça une patate chaude. (eh les lecteurs, cliquez sur les blazes au dessus, comme ça ils se rendront compte qu’ils ont une mission et en plus vous tomberez sur de bons blogs!!) Merci à Ahmed et Antoine d’avoir déjà répondu à l’appel! Allez, bisous.

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Il manquait les sous-titres.

Posted by Kuhn sur décembre 22, 2009

Je suis sûr qu’elle ne vous a pas échappé, la jolie campagne de pub pour Sennheiser, par David Guetta:

"Salut c'est David Guetta, j'ai la banane parce que dans deux secondes, je vais me faire sucer..."

 La preuve en image (toute petite, si quelqu’un me dégotte la même en grand, je croirais enfin à l’esprit de Noël):

"C'est tellement obscène que je pixellise..."

 Vous allez voir, maintenant ça va faire comme le téton manquant de l’affiche de Brüno, on ne peut plus passer devant sans se faire la réflexion.

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Kiss my art

Posted by Kuhn sur décembre 18, 2009

Ca existe dans toutes les formes d’art: théâtre, danse, musique, macramé, origami, j’en passe et des meilleurs… Ces connards (et connasses aussi, hein, y a pas de raison) qui se la racontent artiste parce que c’est la classe en soirée de dire « j’suis côôômédien » ou « j’fabrique des bijoux à partir de pelottes de réjections de chouette ketoupa roux » tout en se tortillant les cheveux de manière aléatoire, distraite et parabolique. Les plus violents, font dans l’art contemporain, ils font des performances, ce qu’ils veulent c’est choquer ou dénoncer des trucs dont tout le monde est déjà conscient ou se branle allègrement. Le tout en se prenant très très au sérieux et avec une absence totale de second degré.

Ce n’est que mon avis, mais l’art avec un grand A se doit de faire ressentir quelque chose au spectateur, peu importe l’émotion, du moment qu’elle est forte. L’idée est que l’œuvre soit un genre de catalyseur entre l’artiste (et ses émotions) et son public. Ouais, sauf que du coup y a des tas de charlatans qui utilisent empiriquement l’argument massue de « ouais, mais c’est de l’ââââârt, tu peux pas comprendre… » et en profitent pour vendre leur merde à tour de bras.

Je ne sais pas si vous avez déjà foutu les pieds dans un vernissage d’art contemporain, mais c’est quand même bien souvent la foire à la chaussette du n’imp’! Le pire de la branlette artistico-culturo-vaporetto-intellectuelle, c’est quand même les performances. Je vous explique: vous prenez un artiste autoproclamé, quelques complices à la prétention égale mais avec un peu moins d’audace et d’imagination, ajoutez à cela votre idée la plus débile incluant un minimum d’interactivité et voilààà! C’est comme ça qu’une poignée de connards passe un quart d’heure à cracher à la verticale sur un appareil à raclette chauffé à blanc ou qu’un autre crétin cosmique nous propose de défoncer un mur en parpaings à coups de boules de pétanque… eh ouais mes petits potes, ces deux exemples ne sortent pas de mon imagination, c’est du vécu authentique!! N’essayez pas de chercher ce que les prétendus artistes ont voulu provoquer chez le spectateur, la réponse est toute trouvée: une espèce d’ersatz d’admiration macérée dans un épais jus d’autosuffisance et de snobisme de haut vol. En revanche, côté émotion ou beauté, c’est le désert de Gobi…

Ca fait plus de trente ans aussi que l’art souffre d’une pandémie: l’auto-portrait-moche-de-femme-à-poil-avec-des-nichons-qui-font-bien-trop-souvent-la-tronche. En général, les artistes en question trouvent que l’épilation des aisselles et de la moule ne sont que le reflet de la dictature du grand capital, donc c’est vraiment pas joli joli. Ca fait belle lurette que la nudité ne choque plus vraiment, ce n’est plus qu’une vile ficelle pour attirer le voyeur qui sommeil en chacun de nous ou un habile subterfuge pour l’artiste de réaliser ses fantasmes les plus odieux. (attention, le dernier lien est très NSFW + NSFYB) (not safe for your brain).

Y a un autre truc qui me fait bien pouffer dans ma maigre barbe: les VJ, c’est à dire comme un DJ, mais avec de la vidéo. Si ça c’est pas une discipline de gros branleur!!! En gros: tu chopes sur le net quelques vidéos d’un grande métropole, que tu mettras en accéléré, quelques photos de trucs arty-geek-mes-couilles (genre des art toys ou une maquette de goldorak en allumettes), des autoportraits en combo slip kangourou+chapka, une fausse pub pour de la lessive et un random truc à moitié de cul; tu mélanges le tout et hop, le tour est joué!! Pas besoin que ça soit en rythme, plus c’est saccadé et sans aucun lien logique, plus on va trouver ça original et décalé.

Attention début de conclusion super péremptoire: L’art est l’essence même de la vie. Mais c’est aussi la plus grosse porte ouverte de la création pour le n’importe quoi foutraque. Alors l’Art oui, mais j’aime pas trop trop que des poseurs s’en serve pour faire leur beurre en vendant du flan.

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Les faux besoins.

Posted by Kuhn sur décembre 16, 2009

Comme tout un chacun (cette expression n’est pas assez utilisée je trouve), il m’arrive de regarder la télé. Par conséquent, il m’arrive plus souvent qu’à mon tour de devoir subir des messages publicitaires. Par voie de faits, je me sens parfois assailli par l’envie d’acheter des produits dont je n’ai pas vraiment besoin. Oui, il m’arrive d’être une grosse victime. Parfois. MAIS, la majeure partie du temps, je garde mon sens critique et une vision acerbe de toute cette mascarade.

"Un régal pour vos fonds de culotte!"

 Rassurez vous, lecteurs qui ne me faites pas assez confiance, je ne vais pas me lancer dans la fausse polémique des mannequins supra maigres et vous connaissez (je l’espère) mon opinion sur les guerilleros anti pub. En revanche, je me trouve souvent éberlué par les couleuvres que les publicitaires tentent de nous faire avaler. Vous savez, ces trouvailles inutiles qu’on tente de nous vendre comme de véritables révolutions ou pour le must have, alors que c’est complètement dispensable. (dispensable, ça veut dire qu’on peut doit s’en passer)

Commençons par cette dernière catégorie: Les faux must. C’est particulièrement courant en matière de trucs « bons pour la santé », comme actimel ou saint-hubert-oméga-3-je-sais-pas-quoi-mes-couilles. Grâce à Jacques Weber, Corinne Touzet et n’importe-quel-produit-laitier, on peut combattre son cholestérol et son diabète en bouffant du beurre et un genre de lait sucré en micro bouteille!! Si ça c’est pas extraordinaire! Avant, il fallait aller chez le médecin, qui nous prescrivait des traitements, incluant souvent des pilules bien trop relous à avaler ou d’horribles piqures qui font mal à nos petits bras frêles… Mfouahaha, maintenant, c’est du passé tout ça: il suffit de bouffer un yaourt et le tour est joué!! La majeure partie de ces produits sont lancés par des filiales de Nestlé, qui possède (je ne sais pas si vous êtes au courant, mais je suis comme ça, je vous donne tout!) des laboratoires de recherche pharmaceutique. Et comme par hasard, l’efficacité de leur came est toujours « scientifiquement prouvée »… haaaa… haaa… haaaaaaaaa..aa… ah. C’est la même chose chez l’Oréal, dont les shampoings agissent dès la première application, vous épaississent les cheveux et les dotent naturellement d’un brillant éclatant qui fera plisser les yeux à votre entourage. Tout ça est bien sûr, scientifiquement prouvé!!

Ensuite, les révolutions en carton, comme le shampoing au ciment-céramique (!!!)(je suis certain d’avoir vu ça, mais je ne retrouve pas la marque ni la pub, celui ou celle qui remet la main dessus gagne mon respect à tout jamais, et un bisou virtuel!) ou comme les sachets de lessive qui se dissolvent directement en machine. Dans les cosmétiques, ils sont super balaises, toutes les deux semaines, ils trouvent un nouvel ingrédient magique qui résout exactement le problème de cheveu/peau/sécheresse vaginale dont vous êtes victime! Si c’est pas beau ça! Et ils ont de l’imagination, parce que depuis quelques années les trucs à base de plante, on les a déjà tous essayés; alors on y va à base de protéine de perle, de caviar, bientôt à base de ouiche lorraine! Vincent MacDoom (quel grand monsieur, madame, m’sieur dames!) a d’ailleurs fait rejaillir sa puissante notoriété sur une crème à base de sperme, vendue à prix d’or (bon c’était peut-être un genre d’hoax, mais ça ne m’étonnerait qu’à moitié). C’est tellement n’importe quoi que je n’arrive pas à trouver d’exemple plus outré que ce qui existe déjà. J’aime bien aussi les lessives spécial blanc/noir/tout-mélangé-parce-que-vous-êtes-trop-des-vieilles-raclures-de-flemmards, qui empêchent les tâches de déo, font le café et rendent les enfants mignons et silencieux, c’est quand même de la bombe de balle, non?!

Y a un dernier truc qui me fait bien marrer, c’est les produits « spécial homme ». De plus en plus de marques de cosmétiques ou de shampoings inventent des produits directement à l’attention des hommes. Genre, Head & Shoulders (au passage, très marrant comme nom de marque pour un shampoing antipelliculaire) qui a sorti un produit masculin; du style si une femme l’utilise, le shampoing il laisse les pellicules! Les principes actifs sont sûrement entraînés à reconnaitre le cuir chevelu masculin ou féminin et agissent (ou pas) en conséquence. C’est scientifiquement prouvé (par des laboratoires qui appartiennent au même groupe et que nous contrôlons).

Voilà, on nous prend bien pour des branques, mais s’ils le font c’est que les gens tombent dans le panneau comme des gogols. Alors, j’aime pas trop trop qu’on me prenne pour un guignol, mais c’est fait avec tellement d’inventivité que, je les pardonnerais presque.

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Non wordpress, ça ne sert à rien d’insister…

Posted by Kuhn sur décembre 11, 2009

… je ne mettrai pas de petits flocons qui tombent sur mon blog.

Parce que c’est naze!

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