MORT AUX CONS

les chroniques de la mauvaise humeur

Archive for avril 2009

Pourquoi tant d’absence?

Posted by Kuhn sur avril 29, 2009

Eh bien chers amis, comme je l’évoquais déjà , les petits chefs sont un véritable fléau…

Jusqu’ici j’écrivais (ou du moins ébauchais) la majorité de mes articles durant mes loooongues heures d’ennui au boulot. Depuis quelques semaines, ils ont profité de mon séjour à l’hosto les bâtards, mes petits chefs nous ont coupé l’accès à internet.

  • Première conséquence: je m’ennuie encore 10.000 fois plus au taf.
  • Deuxième conséquence: comme j’ai une vie bien remplie (nouvelle star, checker mon facebook, faire du rock’n’roll etc.) en dehors de mon boulot, je ne trouve plus trop trop le temps d’écrire.

Mais ne vous en faites pas, dès que je le retrouve, je vous poste de la grosse bile bien fermentée. Je pense d’ailleurs faire un truc bientôt sur les « faux plans », ou les plans « rot-ka » si vous êtes originaires de la banlieue.

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Three facts about the south.

Posted by Kuhn sur avril 13, 2009

Ou « Trois faits à propos du sud » (pour les amish qui ne parlent toujours pas anglais ou qui ne savent pas se servir de Google Translate en 2009). Puisque je suis toujours chez ma mère et qu’elle s’occupe très bien de moi, ma seule source de râlerie ces derniers temps, se trouve dans mon lieu de villégiature.

mouettes

  • Premièrement, les mouettes chient en volant. Je trouve ça révoltant!! Putain de bordel de merde (liquide), c’est complètement déloyal, le seul moyen que j’ai trouvé pour ne pas me retrouver recouvert d’ignoble substance fécale, c’est de me balader les yeux braqués sur le ciel au dessus de ma tête et j’aime pas trop trop me retrouver avec un torticolis après une courte promenade d’une heure et demie.
  • Deuxièmement, les gens du sud se la racontent un max. Pour le simple et pas-bonne-raison-du-tout que dans leur cher pays, il fait toujours beau. Ce qui est faux et qui m’amène à mon dernier point:
  • Troisièmement (vous avez vu, je sais trop bien compter jusqu’à trois!), il ne fait pas beau tout le temps dans le sud! C’est une légende, un mythe. Alors oui, il est possible que le nombre de jours ensoleillés soit un peu plus important ici qu’à Paris, mais ça ne contre balance pas le fait d’être obligé de se taper des films en VF au ciné ou de donner ses sous à ces voleurs de chez Orange pour se connecter au net.

Bon, j’avoue que cette note n’est pas de très très bonne foi et que c’est un peu gratos, mais je suis comme ça… Tout pour donner du biscuit à mes lecteurs qui m’enterrent un peu trop vite! (il y a une spéciale kasdédi dans cette phrase, sauras tu la retrouver?) Mais ne vous en faites pas, bientôt je rentre à la grand ville et je retrouverai ainsi pléthore de sujets tordants et énervants à la fois!

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Oui, j’ai été mauvais…

Posted by Kuhn sur avril 8, 2009

… J’ai rien posté depuis quelques temps. Mais j’ai une super grosse bonne excuse, qui d’une pierre deux coups va me permettre de râler sévère et de dire plein de méchancetés. Alors faites pas chier avec vos remarques genre « putain t’es relou, tu postes plus rien, notre vie est si morne et terne sans ta verve fougueuse et si sexy » tout en m’envoyant vos sous vêtements usagés par Colissimo.*

La raison de mon mutisme forcé est la suivante: Je me suis fait opérer d’une très très vilaine péritonite qui a tout pourri mes boyaux, mais vous n’avez pas envie d’en savoir plus, non je vous assure, vraiment pas! Tout a commencé il y a un petit peu moins de deux semaines, un vendredi vers midi alors que mon incompétent médecin traitant me joint sur mon bibop pour me dire qu’il a reçu les résultats de mes analyses de sang et qu’il va falloir que j’aille très vite aux urgences parce que ça chie grave à l’intérieur de mon petit corps. Je m’exécute donc promptement et me rends à la cour des miracles aux urgences les plus proches.

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Et là, c’est le début du calvaire (un mot qui prend tout son sens aux urgences)… et dire qu’en arrivant, une infirmière a eu le culot de me dire « vous avez de la chance, il n’y a pas beaucoup de monde aujourd’hui! »… Putain mais j’y ai juste passé huit heures!!! (sans exagérer, c’est assez rare pour que je le précise). Et huit heures très joyeuses pendant lesquelles j’ai eu la joie d’être entreposé dans une salle sordide, aux côtés de M. Sale (ça ne s’invente pas), clodo en mode délirium trémens qui avait décidé de faire une petite sieste avec option couverture chauffante, donc macération… Et pendant ce temps en running gag, une douleur proche de ce que ça doit faire de se prendre une grenade à fragmentation dans le ventre, totalement ignorée par le personnel des urgences (qui n’est ni aussi sexy, ni aussi sympa que dans la série éponyme, ça va sans dire) évidemment. A tel point que j’ai quand même vomi de la bile (oui oui, de douleur, c’est possible) avant qu’ils se décident à enfin me shooter un peu de morphine… Bref, après avoir fait copain copain avec des clodos, des toxicomanes en manque et autres gentils personnages du même genre, on a fini par me transférer dans un autre hôpital pour me faire opérer.

Ce qui m’amène à mon deuxième volet: les hôpitaux publics. (youpi!) Bon, avant d’aller plus loin, il faut que je vous dise: j’ai une grosse tolérance à la morphine et autres anti-douleurs. Je peux vous dire que j’en ai chié de la buchette de compétition… parce qu’un mec de moins de trente piges qui réclame de la morphine à longueur de journée (et de nuit), on le regarde plutôt avec des gros yeux accusateurs qui sous-titrent automatiquement « espèce de sale drogué, tu t’es laissé pourrir les intestins juste pour pouvoir shooter de la morphine en toute impunité » avant de conclure d’un ton complètement humiliant infantilisant qu’il va falloir attendre encore trois heures avant la prochaine dose. Et trois heures, quand c’est Nagasaki dans ton ventre, c’est looooooooooooooooooooooong… En dehors de ça, on m’a tous les matins réveillé en mode morning live « Bonjour messieurs (ouais, j’étais pas tout seul dans la chambre), allez on se lève, c’est l’heure (7h45 du mat’, espèce d’enculée de ta race!!) on va faire vos lits! Allez, allez, on se lève, en vitesse!!! » Sachant que se lever, quand on a deux grosses cicatrices bien fraîches et douloureuses dans le flanc, c’est à peu près aussi facile que de manger une mousse au chocolat en matant 2girls1cup (non maman, je ne t’expliquerai pas ce que c’est…) en tête à tête avec un petit lépreux de Jakarta. Ensuite il y a les infirmières qui, à quelques rares exceptions près, sont quand même de grosses incompétentes désagréables, au capital empathie proche de celui de Nicolae Ceauşescu. Y en a quand même une qui, alors que je venais encore une fois de me vomir dessus tellement j’avais mal, est entrée dans la chambre et a déclaré « mais qu’est-ce qui se passe? » ce à quoi j’ai évidemment rétorqué « ça se voit pas?!? connasse!« … eh ben elle a quand même mis un bon quart d’heure avant de revenir dans la chambre pour me proposer ne serait-ce qu’un verre d’eau pour me rincer la bouche… ouais hein, moi aussi j’hallucine encore. Enfin, last but not least, les médecins! Putain qu’est-ce qu’ils peuvent se la raconter ceux-là… on dirait qu’ils ont inventé le vaccin contre la mort tellement ils te regardent comme une sous merde. Et ils sont tous, sans exception aucune, atteints d’une maladie que je trouve très grave: la dépersonnalitite aigüe. C’est à dire qu’ils ne s’adressent à toi qu’en utilisant la troisième personne du singulier. « Alors, il va mieux? Il a pas trop mal? », « Ca y est, il a fait ses gazs? Il a fait pipi? Il a pris ses petits cachets? »… Ce n’est donc pas une légende, ils sont vraiment comme ça en milieu naturel.

En conséquence de quoi, je suis maintenant chez ma mère, en province bien lointaine, à me faire bichonner sévère, ce qui est très bien. Ce qui est moins bien en revanche, c’est que pour ce faire, j’ai dû prendre le train. Dans le train, il y a toujours des connards pour te faire passer quelques heures où tu te surprends à regretter le temps des lapidations publiques et autres châtiments médiévaux. J’ai par exemple subi aujourd’hui, pendant près de quatre heures, l’incessant monologue d’une horrible gamine de 3/4 ans, dont le point culminant était du style « et maintenant, il va vite ou doucement le traiiiiin?! » alors déjà on dit lentement, mais surtout on dit « mais ferme bien ta putain de petite gueule de morveuse ou je te fais bouffer tes crayons de couleur par tes ignobles petites narines, espèces de troll des enfers!!! ». J’ai passé la moitié du trajet à lancer des regards de mort à son crétin de grand-père qui avait un potentiel autorité équivalent à celui d’Edouard Balladur sous Prozac, mais en vain…

Enfin voilà le résumé de mes récentes mésaventures, en vous remerciant bonsoir.

* Je tiens à préciser que, malheureusement, personne ne m’a dit ça et je n’ai pas reçu le moindre slip jauni, mais ça m’a fait plaisir de l’écrire…

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